Jimmy et ses soeurs adopte la forme d’un conte pour, sans en avoir l’air, « élucider l’ordre caché des choses » et poser la question de la représentation des filles dans l’imaginaire collectif.
Dans un monde où les hommes se transforment en loups et envahissent les villes, une petite fille décide de se travestir et de braver l’interdit de sortir… Avec Jimmy et ses soeurs, la Compagnie de Louise signe une pièce empreinte de fantastique sur la liberté d’être ce que l’on est. Au gré d’une scénographie finement élaborée qui joue sur la confusion entre intérieur et extérieur, cette création, interprétée par trois comédiennes oscille entre suspens et humour et nous invite à réfléchir sur la résistance dans un monde essentiellement pensé pour la part masculine de l’humanité.
LA COMPAGNIE DE LOUISE (17)
> Le Stella / 1h05 / 8€
// REVUE DE PRESSE //
Le Mag du Sud-Ouest. Cultures & loisirs - mai 2019
Ces femmes ont le premier rôle
« Le Mag ». Pourquoi ce sujet ?
Odile Grosset-Grange. « Tout est parti d’une de mes propres interrogations, à la suite de ma dernière création Le Garçon à la valise (2017). je me suis rendue compte qu’au théâtre comme dans la littérature, y compris pour la jeunesse, le héros est généralement masculin. Les filles y sont les copines, les mères, les partenaires, mais rarement le héros de l’histoire. C’est une non-représentativité que l’on retrouve dans la société : à l’Assemblée nationale, à la tête des grandes entreprises etc. Paradoxalement, les filles n’ont aucun problème pour s’identifier à des héros masculins, alors que l’inverse est compliqué pour les garçons. Pourquoi ? » Lire plus
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mise à jour : 13/12/2019